River Tank 200x30x30.
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philippe2
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- Enregistré le : 22 août 2021 16:43
Non, pas encore pour d'autres espèces rhéophiles. J'ai été trop content d'avoir des alevins Sewellia survivants aux Danios. Pour le moment le bac va continuer comme ça pendant encore quelque temps, faute d'idée claire pour le faire évoluer.
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philippe2
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- Enregistré le : 22 août 2021 16:43
Agréable à regarder, oui si on aime les jardins de pierre à la Japonaise et les nuances de gris verdâtre. 
Avant de passer aux détails techniques, quelques réflexions sur ce qui est applicable en brassage à un bac de salon.
L’objectif était d’avoir un courant significatif. Des calculs de coin de table ont vite calmé les ardeurs :
- En se basant sur une vitesse moyenne de 1dm/s (10cm/s) sur la section d’eau utile du bac de 5,6dm² (20x28 en cm), ça donnerait 5,6 L/s (dm3/s), soit 20.000 L/h. Les chiffres dans cet exemple ont été choisis pour rester dans des valeurs courantes palpables en aquariophilie.
- 10cm/s, c’est peu. Cela correspond à la vitesse d’un cours d’eau calme. Pour info, et pour les Sewellia il est souvent cité 1m/s (3,6 km/h) dans les études de terrain. Pour atteindre cette vitesse torrentielle, le débit aurait dû être sur ce petit bac de 200.000 L/h (200m3/h) !
Cette vitesse torrentielle de 1m/s sur la totalité de la section du bac est donc inaccessible à un bac de particulier.
Les études de terrain sur les Sewellia mentionnent souvent un courant de 1m/s. En revanche, les quelques photos ou vidéos prises en milieu naturel semblent démentir cette affirmation.
En fait, les photos par exemple sur Loach Online mettent en évidence la saisonnalité des débits. Les roches à nu en saison sèche permettent de se donner une image du lit majeur des cours d’eau en crue.
Ce qui est photographié ou filmé des Sewellia n’est que ce qui est accessible en saison sèche. Des radiers d’eau claire, des sources calmes, voire des flaques résiduelles d’eau noire dans un lit quasi asséché.
En remarque, les évocations en aquarium d’un biotope, outre une localisation précise, devraient aussi être calées sur une saison donnée, sèche, humide intermédiaire.
Il n’est donc pas aberrant de vouloir maintenir des Sewellia où d’autres espèces rhéophiles avec un courant bien plus faible que le maximum annuel.
La suite (avec photos) portera sur le détail de l’installation technique du bac.
Avant de passer aux détails techniques, quelques réflexions sur ce qui est applicable en brassage à un bac de salon.
L’objectif était d’avoir un courant significatif. Des calculs de coin de table ont vite calmé les ardeurs :
- En se basant sur une vitesse moyenne de 1dm/s (10cm/s) sur la section d’eau utile du bac de 5,6dm² (20x28 en cm), ça donnerait 5,6 L/s (dm3/s), soit 20.000 L/h. Les chiffres dans cet exemple ont été choisis pour rester dans des valeurs courantes palpables en aquariophilie.
- 10cm/s, c’est peu. Cela correspond à la vitesse d’un cours d’eau calme. Pour info, et pour les Sewellia il est souvent cité 1m/s (3,6 km/h) dans les études de terrain. Pour atteindre cette vitesse torrentielle, le débit aurait dû être sur ce petit bac de 200.000 L/h (200m3/h) !
Cette vitesse torrentielle de 1m/s sur la totalité de la section du bac est donc inaccessible à un bac de particulier.
Les études de terrain sur les Sewellia mentionnent souvent un courant de 1m/s. En revanche, les quelques photos ou vidéos prises en milieu naturel semblent démentir cette affirmation.
En fait, les photos par exemple sur Loach Online mettent en évidence la saisonnalité des débits. Les roches à nu en saison sèche permettent de se donner une image du lit majeur des cours d’eau en crue.
Ce qui est photographié ou filmé des Sewellia n’est que ce qui est accessible en saison sèche. Des radiers d’eau claire, des sources calmes, voire des flaques résiduelles d’eau noire dans un lit quasi asséché.
En remarque, les évocations en aquarium d’un biotope, outre une localisation précise, devraient aussi être calées sur une saison donnée, sèche, humide intermédiaire.
Il n’est donc pas aberrant de vouloir maintenir des Sewellia où d’autres espèces rhéophiles avec un courant bien plus faible que le maximum annuel.
La suite (avec photos) portera sur le détail de l’installation technique du bac.
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philippe2
- Messages : 34
- Enregistré le : 22 août 2021 16:43
Surtout merci @Martial01 d'avoir eu le courage de les lire.
La suite :
Le concept du hillstream ou river stream tank, aquarium typé ruisseau de montagne ou rivière n’est pas tout neuf. Il y a beaucoup d’informations sur internet, comme ici :
Lien Practical Fishkeeping : https://www.practicalfishkeeping.co.uk/ ... -aquarium/
Pour cette aménagement d’un Fluval studio 900 de 180L, on peut s’interroger sur l’influence sur le débit des faible sections d’aspiration (à gauche), des tuyaux de diamètre réduit, ainsi que sur la consommation des pompes, 20w pour 1500L/h maxi théorique chacune. L’idée de base à retenir est toujours d’opposer l’aspiration et le rejet des pompes de circulation, les deux étant liés par un système de tuyauterie ou de double fond si le bac est complètement dédié.
Pour des raisons d’encombrement et de consommation on préférera de loin des pompes axiales à hélice, utilisées couramment en récifal pour le brassage. Ces pompes n’ont pas de filtre ou de grille fine à l’aspiration, et ne sont pas a priori prévues pour se raccorder à des tuyauteries, il faudra s’adapter.
Ces pompes ne créant que très peu de pression, éviter au maximum les pertes de charges, et utiliser des coudes à grand rayon. Dans mon installation avec 3 pompes de 4500L/ et 7w chacune, le débit estimé est d’environ 50% du débit théorique maxi, soit 50% de 13500L/h = 6750L/h réels pour 21w. Ce qui donne environ 3,5 cm/s de vitesse moyenne sur la section du bac, pour une vitesse de sortie de 0,65m/s (65cm/s) pour les 3 tubes D35 inter. Ce sont des ordres de grandeur estimés, basés sur l’observation des particules en suspension dans l’eau du bac.
Dans les schémas ci-dessous ls débits sont basés sur une estimation un peu plus forte.
Prévoir d’attacher les tuyauteries au fond, sinon leur flottabilité quand elles sont vides les fera sortir du gravillon au début du remplissage du bac (expérience vécue, obligé de tout vider). Quelques petits trous en bas des tubes peuvent permettre leur remplissage en même temps que celui du bac. Pour éviter le « recyclage » de Neocaridina adultes par les pompes (expérience vécue), un mur de mousse de filtration occupe la totalité de la section du bac en amont des pompes. Même si ce système n’évite pas des migrations à travers le gravier sous la mousse, il garanti un certain taux de survie des crevettes juvéniles et des alevins Sewellia. A droite du bac.
Cette installation fonctionne sans problème majeur depuis un an, 24/24. Les seuls incidents ont été le déboîtement des demi coquilles des pompes Tünze, fixées sur les tuyauteries et non avec le système d’origine. Des colliers plastiques ont résolu le problème.
La technique reste très silencieuse. On entend juste le clapotis des vagues sur les renforts.
La suite :
Le concept du hillstream ou river stream tank, aquarium typé ruisseau de montagne ou rivière n’est pas tout neuf. Il y a beaucoup d’informations sur internet, comme ici :
Lien Practical Fishkeeping : https://www.practicalfishkeeping.co.uk/ ... -aquarium/
Pour cette aménagement d’un Fluval studio 900 de 180L, on peut s’interroger sur l’influence sur le débit des faible sections d’aspiration (à gauche), des tuyaux de diamètre réduit, ainsi que sur la consommation des pompes, 20w pour 1500L/h maxi théorique chacune. L’idée de base à retenir est toujours d’opposer l’aspiration et le rejet des pompes de circulation, les deux étant liés par un système de tuyauterie ou de double fond si le bac est complètement dédié.
Pour des raisons d’encombrement et de consommation on préférera de loin des pompes axiales à hélice, utilisées couramment en récifal pour le brassage. Ces pompes n’ont pas de filtre ou de grille fine à l’aspiration, et ne sont pas a priori prévues pour se raccorder à des tuyauteries, il faudra s’adapter.
Ces pompes ne créant que très peu de pression, éviter au maximum les pertes de charges, et utiliser des coudes à grand rayon. Dans mon installation avec 3 pompes de 4500L/ et 7w chacune, le débit estimé est d’environ 50% du débit théorique maxi, soit 50% de 13500L/h = 6750L/h réels pour 21w. Ce qui donne environ 3,5 cm/s de vitesse moyenne sur la section du bac, pour une vitesse de sortie de 0,65m/s (65cm/s) pour les 3 tubes D35 inter. Ce sont des ordres de grandeur estimés, basés sur l’observation des particules en suspension dans l’eau du bac.
Dans les schémas ci-dessous ls débits sont basés sur une estimation un peu plus forte.
Prévoir d’attacher les tuyauteries au fond, sinon leur flottabilité quand elles sont vides les fera sortir du gravillon au début du remplissage du bac (expérience vécue, obligé de tout vider). Quelques petits trous en bas des tubes peuvent permettre leur remplissage en même temps que celui du bac. Pour éviter le « recyclage » de Neocaridina adultes par les pompes (expérience vécue), un mur de mousse de filtration occupe la totalité de la section du bac en amont des pompes. Même si ce système n’évite pas des migrations à travers le gravier sous la mousse, il garanti un certain taux de survie des crevettes juvéniles et des alevins Sewellia. A droite du bac.
Cette installation fonctionne sans problème majeur depuis un an, 24/24. Les seuls incidents ont été le déboîtement des demi coquilles des pompes Tünze, fixées sur les tuyauteries et non avec le système d’origine. Des colliers plastiques ont résolu le problème.
La technique reste très silencieuse. On entend juste le clapotis des vagues sur les renforts.
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N..
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- Enregistré le : 21 août 2021 23:20
La saisonnalité des pays tropicaux d'où viennent nos poiscailles est compliquée à reproduire de façon automatisée, on ne peut que simuler la chose de façon bancale en jouant sur les températures et les changements d'eau.philippe2 a écrit : ↑30 août 2021 08:06 En remarque, les évocations en aquarium d’un biotope, outre une localisation précise, devraient aussi être calées sur une saison donnée, sèche, humide intermédiaire.
Il n’est donc pas aberrant de vouloir maintenir des Sewellia où d’autres espèces rhéophiles avec un courant bien plus faible que le maximum annuel.
J'ai un projet sous le coude en ce sens, mais faut que j'attende de ne plus habiter en appart, car j'aimerai faire ça sur un volume de plusieurs milliers de litres, ça viendra
Après est-ce vraiment utile pour les poissons? J'sais pas trop. Ca me semble plus être un trip perso qu'un plus dans la maintenance.
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Colo
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- Enregistré le : 05 août 2021 23:55
- Localisation : Var
Super "bricolage" Philippe!!!
Comment passes-tu d'un débit de pompe à une vitesse linéaire?
@N, pour avoir fait passer certains poissons en extérieurs l'été, je pense que les changement de températures jour/nuit ont une importance dans la vigueur.
Sans parler de la lumière naturelle, de l'apport de nourriture naturelle...Ce genre de maintenance aura été par exemple le seul moyen de faire pousser des alevins A. borellii qui autrement seraient restés des virgules insignifiantes. Pour moi donc, l'apport de reproduire certaines conditions naturelles et pour certaines espèces plus que d'autres, est évident. Après il reste la réalisation qui n'est pas forcément aisée...
Comment passes-tu d'un débit de pompe à une vitesse linéaire?
@N, pour avoir fait passer certains poissons en extérieurs l'été, je pense que les changement de températures jour/nuit ont une importance dans la vigueur.
Sans parler de la lumière naturelle, de l'apport de nourriture naturelle...Ce genre de maintenance aura été par exemple le seul moyen de faire pousser des alevins A. borellii qui autrement seraient restés des virgules insignifiantes. Pour moi donc, l'apport de reproduire certaines conditions naturelles et pour certaines espèces plus que d'autres, est évident. Après il reste la réalisation qui n'est pas forcément aisée...