Aquadico².com

En fait il existe ce que l'on appelle des saisons .
Saisons des pluies/sèche quand on est proche de l'équateur et saisons des pluies/sèche plus hiver/été plus tu vas vers le sud.

Pas faux !

Salut et bienvenue Julien ...avec un an de retard.....

Belle conservation de H zebra sur 16 ans!
Pour les petits characidés, je suis d'accord avec toi, mais si je me lançais dans la repro, je viserais P. simulans, la seule source est sauvage et c'est pourtant un poisson de plus en plus populaire, qui je trouve est très beau (le rouge moins prononcé que ses cousins dépend, à mon avis et par expérience ,des conditions de maintenance et varie d'un individu à l'autre). On sait que leur pêche in situ est une source de revenu pour les habitants et qu'à priori elle est pratiquée de façon durable pour garder cet apport économique; mais malheureusement les choses peuvent ou ont déjà changée, malheureusement pour eux et potentiellement tant pis pour nous.

pver1 a écrit : ↑16 févr. 2023 09:50 Belle conservation de H zebra sur 16 ans!
Pour les petits characidés, je suis d'accord avec toi, mais si je me lançais dans la repro, je viserais P. simulans, la seule source est sauvage et c'est pourtant un poisson de plus en plus populaire, qui je trouve est très beau (le rouge moins prononcé que ses cousins dépend, à mon avis et par expérience ,des conditions de maintenance et varie d'un individu à l'autre). On sait que leur pêche in situ est une source de revenu pour les habitants et qu'à priori elle est pratiquée de façon durable pour garder cet apport économique; mais malheureusement les choses peuvent ou ont déjà changée, malheureusement pour eux et potentiellement tant pis pour nous.

Les trois derniers m'ont quitté en l'espace de 8 jours, en fin d'année dernière... Ils étaient vieux et ne ressemblaient plus à grand chose... Mais, ça m'a quand même fait chier...

J'ai observé que ce sont les femelles qui deviennent presque aussi grosses que des P. innesi et souvent la tête se retrouve un peu tournée d'un côté; j'en ai aussi perdu par période, mais souvent de vieillesse. Pendant un temps j'étais autour de 24°C, et j'ai eu plus de perte, depuis un moment je suis à 27°C et ils me semblent mieux avec le rouge plus prononcé.

pver1 a écrit : ↑24 avr. 2024 23:26 J'ai observé que ce sont les femelles qui deviennent presque aussi grosses que des P. innesi et souvent la tête se retrouve un peu tournée d'un côté; j'en ai aussi perdu par période, mais souvent de vieillesse. Pendant un temps j'étais autour de 24°C, et j'ai eu plus de perte, depuis un moment je suis à 27°C et ils me semblent mieux avec le rouge plus prononcé.

Pas du tout surpris... A 26-27° C, tu dois être sur un truc "optimal" pour un poisson qui peut supporter des températures très élevées dans son milieu naturel... P. innesi apprécie des eaux plus fraîches...

La phrase "les Parachairodon innesi préfèrent l'eau plus fraîche" que j'ai lu je ne sais combien de fois m'a toujours semblé fort douteuse au regard de la distribution de cette espèce (rien que ceux du Pérou dans le Loreto ne doivent pas connaître souvent d'eaux fraîches !)

Je ne dis pas qu'on ne trouve certaines populations dans des eaux "fraîches", mais je n'ai jamais été fichu de trouver un seul rapport de collecte indiquant des températures basses de l'ordre de 22°. En revanche, des rapports de collectes de P. innesi dans des eaux à 26° ou bien plus, j'en ai vu pas mal.

Simple exemple parmi d'autres, ici une population brésilienne de P. innesi capturés dans une à 30° :

https://cefishessentials.com/blog/fish- ... andiatuba/

Dire que P. innesi aime les eaux fraîches est une affirmation qui ne me semble basée sur... Peu de chose voir rien ?

C'est la même chose pour les Nannostomus mortenthaleri pour lequel on lit depuis des années et des années qu'ils apprécient l'eau pas trop chaude... D'où sort cette info? A priori de nul part, les endroits ou ils vivent dans une partie du Bassin du Rio Nanay et Rio Tigre sont au contraires des eaux assez chaudes.

Alors, c'est vrai que nous avons tous lu et relu l'expression "P. innesi préfère l'eau plus fraîche" et que je n'ai jamais cherché à la vérifier... Donc, en fait, je n'en sais rien... Et je ne sais pas du tout à quelle diversité de températures cette espèce est soumise en Amérique du sud.

Ce que l'étude polonaise, évoquée ci-dessus et publiée en 2010, met en évidence de manière très claire, c'est l'impact négatif de l'élévation de la température (de 22 °C à 25 °C) de l'eau de maintenance de P. innesi sur sa reproduction.

Pour être précis, cette étude démontre que l'élévation de la température de l'eau de maintenance des géniteurs réduit significativement le nombre d'alevins de 12 jours obtenus à partir d'un couple. Elle démontre également que la production d'un couple, maintenu à 25 °C, est réduite significativement à chaque nouvelle ponte (pour devenir quasi-nulle dès la 3e), quand celle d'un couple, maintenu à 22 °C, reste très stable dans le temps (de l'ordre de 60 alevins de 12 jours obtenus à chaque ponte, lors des trois premières pontes).


NB : dans cette étude menée dans des conditions contrôlées, la ponte est déclenchée à une température de 25 °C. On parle donc bien de la température de l'eau de maintenance des géniteurs avant la reproduction.
NB 2 : les auteurs rappellent que des résultats similaires avaient été démontrés, dans une étude publiée en 2008, chez Hyphessobrycon anisitsi (effet négatif sur la reproduction d'une maintenance prolongée à 25 °C)