Guyane Française, Antécume Pata et le haut Maroni
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Séva Antoine
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Il existe deux espèces qui semblent légèrement plus petites, c'est Crenicichla albopunctata et une espèce du groupe saxatilis vers la Comté. Mais ces deux espèces dépassent quand même 15 cm, il n'y a pas d'espèces naines en Guyane..
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Séva Antoine
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Benoni
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Très bien merci !Séva Antoine a écrit : ↑19 janv. 2022 06:23 Il existe deux espèces qui semblent légèrement plus petites, c'est Crenicichla albopunctata et une espèce du groupe saxatilis vers la Comté. Mais ces deux espèces dépassent quand même 15 cm, il n'y a pas d'espèces naines en Guyane..
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Séva Antoine
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Le moment est arrivé, la grande fête doit se dérouler dans les jours qui viennent, en attendant nous continuons nos prélèvements.
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Séva Antoine
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Le tournoi de Foot et le cachiri à gogo.
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Séva Antoine
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Le cachiri est pauvre en alcool, il faut en boire de grandes quantités pour en ressentir les effets. Les jeunes Wayana sont de bons joueurs de foot, c'est toujours un beau spectacle que d'assister à un match.
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Séva Antoine
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Demain, il nous faut rentrer sur Cayenne car Robert nous inquiète, sa jambe commence à enfler et une infection s'est déclarée malgré les antibiotiques donnés au dispensaire. Yves et André Cognat ont même pensé à un rapatriement d'urgence par Hélicoptère mais Robert ne veux pas.
On range le carbet car il en avait bien besoin et le soir nous allons manger chez un ami à Yves. On a passé une bonne soirée. Pour aller chez cet ami, il faut là aussi se munir d'un bâton pour chasser les nombreux chiens qui n 'hésitent pas à vous mordiller les mollets.
Le lendemain, lever à 5h30, il faut emballer les poissons, charger la pirogue de 400kg de matériel qui a servi pendant cette mission plus 14 personnes. La pirogue est très lourdement chargée, il reste 20cm entre le bord de la pirogue et l'eau. On est pas du tout rassurés car les rapides sont dangereux au vu de la hauteur d'eau, les rochers affleurent dangereusement. Il nous a fallu 3h00 pour arriver à Maripasoula, en ayant eu de nombreuses fois des frayeurs lorsque l'eau passait par dessus bord, il nous a fallu écoper pendant presque tout le trajet. Armand accompagne Robert au dispensaire car sa jambe et enflée et l'infection a gagné du terrain. Les antibiotiques ne semblent pas agir et le médecin n'est pas rassurant, il faut aller à l'hôpital en arrivant à Cayenne, ce qui se fera le lendemain. Armand lui aussi se fait soigner pour les piqüres sur l'abdomen mais là c'est moins grave. Nous nous installons après une bonne douche, des sandwiches et une bière bien fraîche. Robert semble aller un peu mieux. Le soir nous allons voir des amis à Yves, prendre un verre et ensuite aller manger chez Dédée, le restaurant ou nous avions déjà été avant d'aller à Antécume.. Le lendemain matin, petit déjeuner au carbet, ensuite nous faisons nos paquets pour aller à l'aérodrome pour prendre l'avion vers Cayenne. En arrivant à Cayenne, Philippe et Armand accompagnent Robert à l'hôpital de Kourou pour se faire soigner. Des amis nous ont déconseillé celui de Cayenne. Nous allons devoir récupérer les bagages au Fret. Remi et moi-même partons vers la pisciculture sur la Comté pour déposer les poissons. Yves va voir des amis à Cayenne. Au retour nous allons à l'hôtel Ajoupa déposer nos bagages.Robert a été hospitalisé, infection générale de la jambe, il va y rester 4 jours avec des perfusions d'antibiotiques. Il n'a pas trop le moral mais il a eu de la chance car le médecin à dit que s'il était resté 24h00 de plus sans se soigner, il aurait peut être perdu sa jambe. Le soir nous allons dîner au restaurant, churrascaria Rodeio. Après le repas, retour à l'hôtel, piscine et debriefing sur nos impressions de voyage en pays Wayana, avec Yves et Hélène, une ethnologue qui travaillait à Antécume en même temps que nous. Tout cela autour d'une bouteille de rhum et de Guarana.
Le lendemain nous allons récupérer une voiture à l'IRD pour le reste de notre séjour. Nous allons à Guatémala, une zone marécageuse en bord de rivière, là on a pu observer de nombreux oiseaux ainsi que Anableps anableps.
Le repas se fera sur le pouce, barquettes de nouilles chinoises et poulet, en plus c'est bon et pas cher. Ensuite nous allons voir Robert à l'hôpital de Kourou. Il va mieux et il est impatient d'aller patauger dans les marigots, ce que bien sûr nous lui interdirons pour le reste du séjour. Sa jambe est encore très enflée et d'une couleur peu rassurante mais le médecin nous rassure. Sa jambe n'est plus aussi dure que la veille, c'est déjà ça.
Sur la route du retour, la RN 1, nous pêchons Nannacara aureocephalus, Copella carsevennensis, Hemigrammus cayennensis et d'autres Characidae. Dans une toute petite crique remplie de plantes aquatiques sur le bord de la route, nous pêchons des Hoplias aimara juvéniles et des crevettes par centaines qui seront bien sûr remises à l'eau.
Retour à l'hôtel, douche et restaurant, au menu crevettes sauvages de Guyane. Ce soir, pas de piscine, c'est direct dodo. Encore deux jours à faire des allers retours pour voir Robert et accessoirement pêcher le long de la route.
Aujourd'hui Philippe, Armand et Walter reprennent la route de Kourou pour aller récupérer Robert qui doit sortir de l'hôpital. Pendant ce temps Yves et moi-même allons régler les autorisations de sortie des poissons et les certificats vétérinaires à la DSV. Nous devons y retourner le lendemain pour récupérer les papiers car le chef n'est pas là, encore un après-midi à courir après les autorisations. Pendant ce temps nos amis sont allés à la pêche aux chutes de Fourgassier.
Encore quelques jours à pêcher et faire des allers retours à la pisciculture pour y déposer nos poissons, une grande partie de ces poissons resteront là-bas. Entre temps nous avons après bien des palabres récupéré les filets à la zone de fret de l'aéroport, envoyés de Maripasoula. On va ramener tout le matériel à l'INRA de Cayenne.Nous allons passer quelques jours à la pisciculture Gabrielle où nous arrivons de nuit après une journée passée à pêcher. L'Apéritif est composé de divers rhums arrangés par un ami à Yves. Rhum banane, rhum fruits rouge, rhum ananas. En Guyane on trouve aussi des rhums arrangés avec diverses bestioles qui trempent, araignées, fourmis, serpents etc.. La fin de soirée sera difficile pour certains. Le repas composé de pâtes concoctées par Yves sera très animée. Nous allons ensuite nous coucher dans nos hamacs accrochés dans une baraque qui semble abandonnée depuis des lustres. Nous avons dérangé toute une colonie de chauve-souris. Je me méfie de ces bestioles et je repère un endroit sans déjections au sol, pour accrocher mon hamac. Certains se ferons asperger d'urine et de déjections pendant la nuit. Le lendemain, c'est dimanche et nous partons vers Cacao et son célèbre marché asiatique. Le village a été construit par les Hmongs qui ont été évacués lors de la guerre dans les années 70. Nous allons aussi visiter le musée des insectes et la serre aux papillons. Nous allons ensuite à la crique blanche, où nous sommes accueillis par une orage violent. Nous pêchons Laimosemion xiphidus, Krobia guianensis, Crenicichla sp. saxatilis, Satanoperca sp . red lips etc.. retour à Cacao et ensuite à la pisciculture où nous dînons. La nuit sera à nouveau agitée, la sirène d'alerte se met en branle au milieu de la nuit sûrement déclenchée par l'orage ou un animal de grande taille. Il faut vite se rendormir avant que les ronfleurs ne s'y mettent. Retour à l'hôtel, aujourd'hui Yves et Rémi repartent en métropole. Nous allons encore pêcher une journée avec le grand filet, vers la crique Soumuorou et les autres criques le long de la route. Beaucoup de captures. Satanoperca sp red lips, Cleithracara maroni, Crenicichla sp. saxatilis, Heros sp. efasciatus, Krobia sp. guianensis, Nannostomus sp, Copella sp. Hoplias malabaricus, Cichlasoma bimaculatum, Divers Hemigrammus, Acestrarhynchus falcatus, Nannacara aureocephalus. Laimosemion spp, Rivulus spp. On apercevra même un Electrophorus electricus de bonne taille.
Les deux derniers jours seront consacrés à acheter des souvenirs et aussi préparer les poissons pour le retour.
Un bien beau voyage qui nous a fait découvrir des biotopes encore relativement protégés mais où les stigmates de l'orpaillage se font sentir.
On range le carbet car il en avait bien besoin et le soir nous allons manger chez un ami à Yves. On a passé une bonne soirée. Pour aller chez cet ami, il faut là aussi se munir d'un bâton pour chasser les nombreux chiens qui n 'hésitent pas à vous mordiller les mollets.
Le lendemain, lever à 5h30, il faut emballer les poissons, charger la pirogue de 400kg de matériel qui a servi pendant cette mission plus 14 personnes. La pirogue est très lourdement chargée, il reste 20cm entre le bord de la pirogue et l'eau. On est pas du tout rassurés car les rapides sont dangereux au vu de la hauteur d'eau, les rochers affleurent dangereusement. Il nous a fallu 3h00 pour arriver à Maripasoula, en ayant eu de nombreuses fois des frayeurs lorsque l'eau passait par dessus bord, il nous a fallu écoper pendant presque tout le trajet. Armand accompagne Robert au dispensaire car sa jambe et enflée et l'infection a gagné du terrain. Les antibiotiques ne semblent pas agir et le médecin n'est pas rassurant, il faut aller à l'hôpital en arrivant à Cayenne, ce qui se fera le lendemain. Armand lui aussi se fait soigner pour les piqüres sur l'abdomen mais là c'est moins grave. Nous nous installons après une bonne douche, des sandwiches et une bière bien fraîche. Robert semble aller un peu mieux. Le soir nous allons voir des amis à Yves, prendre un verre et ensuite aller manger chez Dédée, le restaurant ou nous avions déjà été avant d'aller à Antécume.. Le lendemain matin, petit déjeuner au carbet, ensuite nous faisons nos paquets pour aller à l'aérodrome pour prendre l'avion vers Cayenne. En arrivant à Cayenne, Philippe et Armand accompagnent Robert à l'hôpital de Kourou pour se faire soigner. Des amis nous ont déconseillé celui de Cayenne. Nous allons devoir récupérer les bagages au Fret. Remi et moi-même partons vers la pisciculture sur la Comté pour déposer les poissons. Yves va voir des amis à Cayenne. Au retour nous allons à l'hôtel Ajoupa déposer nos bagages.Robert a été hospitalisé, infection générale de la jambe, il va y rester 4 jours avec des perfusions d'antibiotiques. Il n'a pas trop le moral mais il a eu de la chance car le médecin à dit que s'il était resté 24h00 de plus sans se soigner, il aurait peut être perdu sa jambe. Le soir nous allons dîner au restaurant, churrascaria Rodeio. Après le repas, retour à l'hôtel, piscine et debriefing sur nos impressions de voyage en pays Wayana, avec Yves et Hélène, une ethnologue qui travaillait à Antécume en même temps que nous. Tout cela autour d'une bouteille de rhum et de Guarana.
Le lendemain nous allons récupérer une voiture à l'IRD pour le reste de notre séjour. Nous allons à Guatémala, une zone marécageuse en bord de rivière, là on a pu observer de nombreux oiseaux ainsi que Anableps anableps.
Le repas se fera sur le pouce, barquettes de nouilles chinoises et poulet, en plus c'est bon et pas cher. Ensuite nous allons voir Robert à l'hôpital de Kourou. Il va mieux et il est impatient d'aller patauger dans les marigots, ce que bien sûr nous lui interdirons pour le reste du séjour. Sa jambe est encore très enflée et d'une couleur peu rassurante mais le médecin nous rassure. Sa jambe n'est plus aussi dure que la veille, c'est déjà ça.
Sur la route du retour, la RN 1, nous pêchons Nannacara aureocephalus, Copella carsevennensis, Hemigrammus cayennensis et d'autres Characidae. Dans une toute petite crique remplie de plantes aquatiques sur le bord de la route, nous pêchons des Hoplias aimara juvéniles et des crevettes par centaines qui seront bien sûr remises à l'eau.
Retour à l'hôtel, douche et restaurant, au menu crevettes sauvages de Guyane. Ce soir, pas de piscine, c'est direct dodo. Encore deux jours à faire des allers retours pour voir Robert et accessoirement pêcher le long de la route.
Aujourd'hui Philippe, Armand et Walter reprennent la route de Kourou pour aller récupérer Robert qui doit sortir de l'hôpital. Pendant ce temps Yves et moi-même allons régler les autorisations de sortie des poissons et les certificats vétérinaires à la DSV. Nous devons y retourner le lendemain pour récupérer les papiers car le chef n'est pas là, encore un après-midi à courir après les autorisations. Pendant ce temps nos amis sont allés à la pêche aux chutes de Fourgassier.
Encore quelques jours à pêcher et faire des allers retours à la pisciculture pour y déposer nos poissons, une grande partie de ces poissons resteront là-bas. Entre temps nous avons après bien des palabres récupéré les filets à la zone de fret de l'aéroport, envoyés de Maripasoula. On va ramener tout le matériel à l'INRA de Cayenne.Nous allons passer quelques jours à la pisciculture Gabrielle où nous arrivons de nuit après une journée passée à pêcher. L'Apéritif est composé de divers rhums arrangés par un ami à Yves. Rhum banane, rhum fruits rouge, rhum ananas. En Guyane on trouve aussi des rhums arrangés avec diverses bestioles qui trempent, araignées, fourmis, serpents etc.. La fin de soirée sera difficile pour certains. Le repas composé de pâtes concoctées par Yves sera très animée. Nous allons ensuite nous coucher dans nos hamacs accrochés dans une baraque qui semble abandonnée depuis des lustres. Nous avons dérangé toute une colonie de chauve-souris. Je me méfie de ces bestioles et je repère un endroit sans déjections au sol, pour accrocher mon hamac. Certains se ferons asperger d'urine et de déjections pendant la nuit. Le lendemain, c'est dimanche et nous partons vers Cacao et son célèbre marché asiatique. Le village a été construit par les Hmongs qui ont été évacués lors de la guerre dans les années 70. Nous allons aussi visiter le musée des insectes et la serre aux papillons. Nous allons ensuite à la crique blanche, où nous sommes accueillis par une orage violent. Nous pêchons Laimosemion xiphidus, Krobia guianensis, Crenicichla sp. saxatilis, Satanoperca sp . red lips etc.. retour à Cacao et ensuite à la pisciculture où nous dînons. La nuit sera à nouveau agitée, la sirène d'alerte se met en branle au milieu de la nuit sûrement déclenchée par l'orage ou un animal de grande taille. Il faut vite se rendormir avant que les ronfleurs ne s'y mettent. Retour à l'hôtel, aujourd'hui Yves et Rémi repartent en métropole. Nous allons encore pêcher une journée avec le grand filet, vers la crique Soumuorou et les autres criques le long de la route. Beaucoup de captures. Satanoperca sp red lips, Cleithracara maroni, Crenicichla sp. saxatilis, Heros sp. efasciatus, Krobia sp. guianensis, Nannostomus sp, Copella sp. Hoplias malabaricus, Cichlasoma bimaculatum, Divers Hemigrammus, Acestrarhynchus falcatus, Nannacara aureocephalus. Laimosemion spp, Rivulus spp. On apercevra même un Electrophorus electricus de bonne taille.
Les deux derniers jours seront consacrés à acheter des souvenirs et aussi préparer les poissons pour le retour.
Un bien beau voyage qui nous a fait découvrir des biotopes encore relativement protégés mais où les stigmates de l'orpaillage se font sentir.
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