Colombie 2022: Caqueta et rio Negro.
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Colo
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La foule en délire qui réclame, je m'exécute!
Nous avions prévu d'aller pêcher des Discus de nuit dans un petit cano réputé pour avoir beaucoup de Discus et scalaires du côté de Villa Bittencourt (en face du Brésil).
Rendez-vous pris avec le chef du village de la communauté qui en de l'autre côté de La Pedrera. On les rejoint dans leur cabane en fin de journée (16h00) pour attendre la nuit et partir en péqué-péqué (la pirogue avec un moteur 5 cv avec un arbre de transmission très long, en opposition de la barque avec un 40 cv classique). En traversant le Caqueta on observe (toujours très rapidement, les dauphins roses de l'Amazone qui souflent avant de replonger.
Mais avant la nuit c'est l'orage qui est arrivé et il nous à fallu attendre qu'il cesse pour pouvoir envisager la navigation sur le Caqueta avec cette coquille de noix. Le péqué-péqué c'est la pirogue où tu ne fais l'erreur de bouger qu'une fois tellement elle est instable et toujours à deux doigts (littéralement) de se remplir d'eau et de couler.
On installe donc nos hamacs dans le carbet, au 1er étage (carbet de luxe) entre les fuites du toit et les bourrasques de vent. C'est joli un orage dans la jungle, les bruits sont encore plus impressionnants quand ils sont éclairés par les éclairs! Les couleurs juste avant la tombée de la nuit sont aussi angoissantes, un orange incendie mélangé au gris.
Vers 21 h00 la pluie semble s'arrêter.
Je fais une petite parenthèse sur la perception de la pluie en forêt tropicale humide. On ne sait qu'il pleut vraiment, qu'au bout d'une trentaine de minutes après le début réel de la pluie, les arbres faisant tampon entre leur cîme et le sol. De même, quand la pluie cesse, on se prend encore des gouttes (des gouttasses!) 30 minutes après!
Passage de "pont" pour retourner à la pirogue
Bref, après 1h30 de tape cul sur le Caqueta on bifurque dans le cano à proprement parler. La lueur des lampes frontales nous permets de voir la quantités d'yeux qui nous regardent: les caïmans (un peu) mais surtout les araignées qui s'égaillent le long des berges pour chasser.
Les canos dans le coin sont tous barrés par d'innombrables arbres écroulés en travers et il faut vraiment piloter pour progresser sans problème majeur. La pluie a fait monté le niveau d'eau de telle sorte que nous sommes obligés de passer au dessus des troncs au lieu de par dessous. Cette fois là, le pilote du bateau semblait s'amuser à faire exactement le contraire de ce que faisait Ernst en avant de la pirogue. Surtout que les pagaies sont super bizarres en forme d'as de pique et là aussi il faut faire exactement l'inverse de ce qu'il faut faire avec les pagaies que l'on trouve par ici... On s'est pas mal arraché les cheveux à cause de ça et si l'on rajoute la difficulté de passer les arbres en travers, l'ambiance était tendue car on s'attendant à chaque instant avoir un problème et devoir rebrousser chemin (meilleur des cas).
Moi, je paddle!
Finalement nous arrivons à un genre de petit lac, en fait un élargissement du cano où nous débarquons à la recherche des fameux Discus.
Je ne vais pas tenir le suspens longtemps, rien, pas un seul poisson bulle. Seul notre pilote à réussi à attraper un couple de Scalaire pendant toute la soirée.
Mais avant de se rendre compte de cet échec flagrant nous avons un peu crapahuté sur les berges. La profondeur d'eau était faible ce qui a facilité l'approche et les berges plutôt dégagées (la seule fois de tout le voyage). Les poissons faciles à voir: les "Plecos" et autres "Doras", qui chassent les poissons endormis, car eux aussi ont les yeux qui reflètent la lumière des frontales. Il y en a partout et des gros!
Il y a aussi un autre prédateur nocture dans ces eaux mais comme il ne bouge pas trop, je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement. En pataugeant avec mes bottes dans 30 cm, j'ai cru voir un tronc d'arbre ou un truc de ce gabarit bouger légèrement mais je n'y ai pas prêté attention car je cherchais des Discus... Puis finalement, je suis revenu avec ma frontale sur le point il y m'avait paru que...
Ben non, pas un caïman mais un Electrophorus large comme ma jambe serpentait doucement à 1 mètre de moi. Petite décharge d'adrénaline.
Des Corydoras, des Satanoperca, des Acaronias, Hypselecara et divers Characidés.
Nous avions prévu d'aller pêcher des Discus de nuit dans un petit cano réputé pour avoir beaucoup de Discus et scalaires du côté de Villa Bittencourt (en face du Brésil).
Rendez-vous pris avec le chef du village de la communauté qui en de l'autre côté de La Pedrera. On les rejoint dans leur cabane en fin de journée (16h00) pour attendre la nuit et partir en péqué-péqué (la pirogue avec un moteur 5 cv avec un arbre de transmission très long, en opposition de la barque avec un 40 cv classique). En traversant le Caqueta on observe (toujours très rapidement, les dauphins roses de l'Amazone qui souflent avant de replonger.
Mais avant la nuit c'est l'orage qui est arrivé et il nous à fallu attendre qu'il cesse pour pouvoir envisager la navigation sur le Caqueta avec cette coquille de noix. Le péqué-péqué c'est la pirogue où tu ne fais l'erreur de bouger qu'une fois tellement elle est instable et toujours à deux doigts (littéralement) de se remplir d'eau et de couler.
On installe donc nos hamacs dans le carbet, au 1er étage (carbet de luxe) entre les fuites du toit et les bourrasques de vent. C'est joli un orage dans la jungle, les bruits sont encore plus impressionnants quand ils sont éclairés par les éclairs! Les couleurs juste avant la tombée de la nuit sont aussi angoissantes, un orange incendie mélangé au gris.
Vers 21 h00 la pluie semble s'arrêter.
Je fais une petite parenthèse sur la perception de la pluie en forêt tropicale humide. On ne sait qu'il pleut vraiment, qu'au bout d'une trentaine de minutes après le début réel de la pluie, les arbres faisant tampon entre leur cîme et le sol. De même, quand la pluie cesse, on se prend encore des gouttes (des gouttasses!) 30 minutes après!
Passage de "pont" pour retourner à la pirogue
Bref, après 1h30 de tape cul sur le Caqueta on bifurque dans le cano à proprement parler. La lueur des lampes frontales nous permets de voir la quantités d'yeux qui nous regardent: les caïmans (un peu) mais surtout les araignées qui s'égaillent le long des berges pour chasser.
Les canos dans le coin sont tous barrés par d'innombrables arbres écroulés en travers et il faut vraiment piloter pour progresser sans problème majeur. La pluie a fait monté le niveau d'eau de telle sorte que nous sommes obligés de passer au dessus des troncs au lieu de par dessous. Cette fois là, le pilote du bateau semblait s'amuser à faire exactement le contraire de ce que faisait Ernst en avant de la pirogue. Surtout que les pagaies sont super bizarres en forme d'as de pique et là aussi il faut faire exactement l'inverse de ce qu'il faut faire avec les pagaies que l'on trouve par ici... On s'est pas mal arraché les cheveux à cause de ça et si l'on rajoute la difficulté de passer les arbres en travers, l'ambiance était tendue car on s'attendant à chaque instant avoir un problème et devoir rebrousser chemin (meilleur des cas).
Moi, je paddle!
Finalement nous arrivons à un genre de petit lac, en fait un élargissement du cano où nous débarquons à la recherche des fameux Discus.
Je ne vais pas tenir le suspens longtemps, rien, pas un seul poisson bulle. Seul notre pilote à réussi à attraper un couple de Scalaire pendant toute la soirée.
Mais avant de se rendre compte de cet échec flagrant nous avons un peu crapahuté sur les berges. La profondeur d'eau était faible ce qui a facilité l'approche et les berges plutôt dégagées (la seule fois de tout le voyage). Les poissons faciles à voir: les "Plecos" et autres "Doras", qui chassent les poissons endormis, car eux aussi ont les yeux qui reflètent la lumière des frontales. Il y en a partout et des gros!
Il y a aussi un autre prédateur nocture dans ces eaux mais comme il ne bouge pas trop, je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement. En pataugeant avec mes bottes dans 30 cm, j'ai cru voir un tronc d'arbre ou un truc de ce gabarit bouger légèrement mais je n'y ai pas prêté attention car je cherchais des Discus... Puis finalement, je suis revenu avec ma frontale sur le point il y m'avait paru que...
Ben non, pas un caïman mais un Electrophorus large comme ma jambe serpentait doucement à 1 mètre de moi. Petite décharge d'adrénaline.
Des Corydoras, des Satanoperca, des Acaronias, Hypselecara et divers Characidés.
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