Après avoir exploré toutes les rivières alentour, nous partons vers la frontière bolivienne.
En deux jours trois crevaisons, sur le bord de la route il y a des borracharias, des baraques en planches qui servent d’atelier où avec très peu de moyens on répare les pneus.
Abuna, ville frontière, cela se limite à quelques baraques en planches et toit de palmes, un hôtel et un supermarché.
Au bord de la route, les restes d’un chemin de fer avec une locomotive en ruine. Ce sont les restes du train de la mort et de la borracha. Plus de dix mille personnes sont mortes lors de sa construction au début du siècle, la fièvre jaune, la malaria, les serpents venimeux et les Indiens, sont la cause principale de ce massacre. Et encore les Indiens et les métis ne sont pas comptabilisés.
Nous allons à l’hôtel. Après une douche froide, un vrai luxe avec cette chaleur, nous allons manger dans une cabane en palmes sur le bord de la route. Le patron y est sympathique et la nourriture excellente. C’est l’anniversaire à Werner, nous ne manquons pas de fêter l’événement avec de la pinga et du Ron Montillo. Malgré la chaleur et les moustiques, je n’ai pas de mal à dormir.
162 (2).JPG
163 (2).JPG
164 (2)Cachoeira Téotonio.JPG
165 (2).JPG
166 (2)Cachoeira Fortaleza.JPG
167 (2).JPG
168 (2)Iguane.JPG
169 (2).JPG
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.