Expediçao Rondônia, (bis)
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Juste pour mieux situer la région et les points de pêche
et pour se faire une idée de l'échelle, le Rio Madeira fait plus de 3300km de long.Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Certes les poissons, papillons , singes, mêmes les reptiles sont des animaux que j'apprécierais de voir évoluer in situ, mais piums, moustiques et quelques autres "petites" joyeusetés me conforte dans l'idée d'admirer cela de loin.
Merci Antoine de nous faire découvrir tout cela et d'avoir une vrai âme d'aventurier.
Merci Antoine de nous faire découvrir tout cela et d'avoir une vrai âme d'aventurier.
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Le rio Maici Grande et mon voleur de chaussure.
Encore une espèce inconnue, Crenicichla sp. aff. acutirostris "Maici"Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Anaconda dévoré par les vautours
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Il faut vite repartir car le dernier bac traverse le Madeira vers 19h00. Sur la piste nous trouvons les restes d’un Anaconda dévoré par les vautours, il mesurait plus de 4,50m. Nous arrivons au bac en même temps que les piums, il faut enfiler plusieurs épaisseurs de vêtements. Les indigènes ont tous un chiffon à la main pour chasser ces sales bestioles.
Par la transamazonica, ou de ce qu’il en reste, nous partons vers Labrea à 200 km à l’ouest de Humaita, nous n’y parviendrons jamais. La piste est complètement défoncée, et par moment, il ne reste qu’un énorme trou à la place. Plusieurs fois nous restons enlisés dans ces trous, avec du sable jusqu’à la caisse de la voiture. Il faut creuser et pousser avec des leviers de fortune pour continuer. Les ponts ne valent guère mieux, souvent ils sont faits de plusieurs troncs assemblés avec des câbles. Pour les autres, un peu plus élaborés ils sont pourris par l’humidité, cela doit aller relativement vite. Il faut les rafistoler avec des planches pourries elles aussi, pour pouvoir passer. Nous n’avons parcouru que 50 km depuis le départ ce matin, personne n’est passé par là depuis des mois, et la piste se dégrade encore. En plus je suis malade, les effets secondaires du lariam se font sentir, étourdissements, vomissements, et transpiration très abondante me laissent sans énergie, l’état de la piste ne me laisse pas le temps de penser à mon mauvais état.
Nous renonçons à passer, et revenons sur le Rio Ipixuna que nous traversons avec la balsa.
retour à l'hôtel et changement d'eau
Cela fait une dizaine de jours que nous sommes au Brésil, et le temps file à toute allure. Il faut dire que nos journées sont bien remplies, nos soirées aussi, car il nous faut plus d’une heure chaque soir pour les changements d’eau et le nourrissage des poissons. Ensui te douche, quand cela est possible et séance de réhydratation à la bière brésilienne, repas et dodo. Nous avons déjà perdu quelques Kilos superflus, malgré la bonne nourriture, car la température ne descend pas en dessous de 35°C, avec des pointes à plus de 40°C. Par la transamazonica, ou de ce qu’il en reste, nous partons vers Labrea à 200 km à l’ouest de Humaita, nous n’y parviendrons jamais. La piste est complètement défoncée, et par moment, il ne reste qu’un énorme trou à la place. Plusieurs fois nous restons enlisés dans ces trous, avec du sable jusqu’à la caisse de la voiture. Il faut creuser et pousser avec des leviers de fortune pour continuer. Les ponts ne valent guère mieux, souvent ils sont faits de plusieurs troncs assemblés avec des câbles. Pour les autres, un peu plus élaborés ils sont pourris par l’humidité, cela doit aller relativement vite. Il faut les rafistoler avec des planches pourries elles aussi, pour pouvoir passer. Nous n’avons parcouru que 50 km depuis le départ ce matin, personne n’est passé par là depuis des mois, et la piste se dégrade encore. En plus je suis malade, les effets secondaires du lariam se font sentir, étourdissements, vomissements, et transpiration très abondante me laissent sans énergie, l’état de la piste ne me laisse pas le temps de penser à mon mauvais état.
Nous renonçons à passer, et revenons sur le Rio Ipixuna que nous traversons avec la balsa.
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Dans le feuillage, un serpent liane de couleur verte est en train de dévorer un autre serpent.
Nous renonçons, épuisés.Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Avec le grand filet nous capturons de nombreux Cichlidés très colorés, dont Biotodoma cf cupido, le passeur nous montre Symphysodon aequifasciatus, et Apistogramma sp. Ils sont destinés à un grossiste de Porto Velho.
Au loin, l’orage tropical gronde et à quelques km de Humaita le ciel nous tombe sur la tête. Une pluie diluvienne transforme la piste en rivière de boue, il faut passer, Uwe et moi, montons sur le pare-chocs arrière pour donner un peu d’adhérence aux roues arrières qui sont entourées de boue collante et glissante. La voiture fait des embardées d’un côté à l’autre de la piste. Le passage des ponts rendus glissants par la pluie est épique, et Werner nous montre là qu’il est un pilote de classe. Plus loin nous sommes bloqués devant un pont fait de troncs, une voiture est en travers avec deux roues dans le vide, avec les occupants à l'intérieur, avec précautions ils sortent et ensemble nous remettons la voiture sur les troncs, ils peuvent repartir, non sans avoir attendu notre passage.
Au loin, l’orage tropical gronde et à quelques km de Humaita le ciel nous tombe sur la tête. Une pluie diluvienne transforme la piste en rivière de boue, il faut passer, Uwe et moi, montons sur le pare-chocs arrière pour donner un peu d’adhérence aux roues arrières qui sont entourées de boue collante et glissante. La voiture fait des embardées d’un côté à l’autre de la piste. Le passage des ponts rendus glissants par la pluie est épique, et Werner nous montre là qu’il est un pilote de classe. Plus loin nous sommes bloqués devant un pont fait de troncs, une voiture est en travers avec deux roues dans le vide, avec les occupants à l'intérieur, avec précautions ils sortent et ensemble nous remettons la voiture sur les troncs, ils peuvent repartir, non sans avoir attendu notre passage.
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Nous rentrons à l’hôtel, pleins de boue, un peu déçus de n’avoir pas réussi à passer, mais soulagés d’être sains et saufs.
Pendant plusieurs jours nous partons dans différentes directions, en gardant Humaita comme base de départ. Les poissons restent à l’hôtel, nous avons des pompes à air pour alimenter les boites où sont stockés les poissons. Les Crenicichla sont maintenus individuellement dans de petites bouteilles d’eau minérale. Ces bouteilles serviront pour le voyage retour. Nous reprenons la transamazonica, mais cette fois en direction de Manaus, dans une retenue d’eau d’une cinquantaine de mètres nous tirons le grand filet. Aequidens tetramerus, Myleus, et de jolis Catoprion mento que nous emmenons avec nous. J’ai les jambes couvertes de blessures et de piqûres de moustiques, elles ne guérissent pas car nous sommes toujours dans l’eau et la boue, cela démange terriblement.
Pendant plusieurs jours nous partons dans différentes directions, en gardant Humaita comme base de départ. Les poissons restent à l’hôtel, nous avons des pompes à air pour alimenter les boites où sont stockés les poissons. Les Crenicichla sont maintenus individuellement dans de petites bouteilles d’eau minérale. Ces bouteilles serviront pour le voyage retour. Nous reprenons la transamazonica, mais cette fois en direction de Manaus, dans une retenue d’eau d’une cinquantaine de mètres nous tirons le grand filet. Aequidens tetramerus, Myleus, et de jolis Catoprion mento que nous emmenons avec nous. J’ai les jambes couvertes de blessures et de piqûres de moustiques, elles ne guérissent pas car nous sommes toujours dans l’eau et la boue, cela démange terriblement.
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