Expediçao Rondônia, (bis)
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Séva Antoine
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A noter que ce voyage s'est déroulé au milieu des années 90, pas de reflex numérique, ni d'internet. La photographie en argentique c'était un peu la loterie car on ne pouvait pas savoir si la diapo était réussie, on avait la surprise au développement en rentrant à la maison car sur place c'était impossible.
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Séva Antoine
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chasseur sur la piste
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Séva Antoine
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A la nuit tombée nous arrivons à Humaita, un ancien poste de garimpéros. Un endroit pas fréquentable à l’époque de la ruée vers l’or. Après une nuit dans un petit hôtel, nous faisons des provisions, pain, eau minérale et bananes. Notre prochaine destination est Apui, une petite ville située à 450km de piste de Humaita, avec une étape à la fazenda Eduardo au km 150.
Sur la balsa qui traverse le Madeira, nous faisons connaissance d’Eliane, une institutrice itinérante qui travaille pour la Funai (protection des amérindiens ! ! !), elle nous montre des dauphins qui remontent le Rio. Elle vient avec nous, car nous avons un peu de place, jusqu’à un village indios situé à 120km de là.
Sur la piste nous guettons les ponts qui annoncent les rivières, et le premier est déjà en vue. Le Rio Traira est une superbe rivière d’eau courante et cristalline, avec des plantes aquatiques à profusion. Nous sommes à peine descendus de voiture, que, Uwe est déjà dans l’eau, il énonce les Cichlidae observés sous l’eau. Il y en a beaucoup, Biotodoma cupido, Satanoperca sp, Aequidens sp, Mesonauta d’une espèce inconnue, Crenicichla de plusieurs espèces, Dicrossus sp, ainsi que Methynnys, Catoprion mento, Boulangerella, Acestrorhynchus, et beaucoup de petits Characidae. Les tests donnent PH. 4,5°, dureté 0°, température de L’eau 28°C, température 35°C.
Les petits Characides ne tiennent que quelques instants dans les seaux, ils meurent de stress à peine pêchés. Le temps de faire des photos et ils sont remis à l’eau. Ils y a énormément de papillons très colorés, ils ne nous quitterons pas de tout le voyage, les moustiques non plus d’ailleurs.
Nous relâchons tous les poissons, car nous devons repasser par-là dans quelques jours.
Sur la balsa qui traverse le Madeira, nous faisons connaissance d’Eliane, une institutrice itinérante qui travaille pour la Funai (protection des amérindiens ! ! !), elle nous montre des dauphins qui remontent le Rio. Elle vient avec nous, car nous avons un peu de place, jusqu’à un village indios situé à 120km de là.
Sur la piste nous guettons les ponts qui annoncent les rivières, et le premier est déjà en vue. Le Rio Traira est une superbe rivière d’eau courante et cristalline, avec des plantes aquatiques à profusion. Nous sommes à peine descendus de voiture, que, Uwe est déjà dans l’eau, il énonce les Cichlidae observés sous l’eau. Il y en a beaucoup, Biotodoma cupido, Satanoperca sp, Aequidens sp, Mesonauta d’une espèce inconnue, Crenicichla de plusieurs espèces, Dicrossus sp, ainsi que Methynnys, Catoprion mento, Boulangerella, Acestrorhynchus, et beaucoup de petits Characidae. Les tests donnent PH. 4,5°, dureté 0°, température de L’eau 28°C, température 35°C.
Les petits Characides ne tiennent que quelques instants dans les seaux, ils meurent de stress à peine pêchés. Le temps de faire des photos et ils sont remis à l’eau. Ils y a énormément de papillons très colorés, ils ne nous quitterons pas de tout le voyage, les moustiques non plus d’ailleurs.
Nous relâchons tous les poissons, car nous devons repasser par-là dans quelques jours.
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Séva Antoine
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Sur la piste, une rencontre inattendue avec un caboclos qui vient de tirer un macaque, il prend la pose en échange d’une cigarette.
Quelques dizaines de km plus loin, nous pêchons dans le Rio Maici mirim, encore une belle rivière avec un fort courant. Ensuite c’est le Maici grande, qu’il faut traverser avec la balsa que l’on tire à la main. Du pont, il ne reste que quelques traverses branlantes, le reste a été emporté par la montée des eaux à la saison des pluies. Il fait une chaleur d’enfer, heureusement nous avons une bonne réserve d’eau minérale.
Devant le pont qui enjambe le Rio Dos Marmelos, en plein village amérindien, notre voiture refuse d’aller plus loin. Impossible de réparer sur place, car le câble de la batterie est coupé à plusieurs endroits par les pierres sur la piste.
Uwe et Barbara repartent vers Humaita pour trouver quelqu’un qui puisse nous dépanner. Plus de 120km de piste défoncée dans la benne d’un camion, qui heureusement passait par là, les attendent. Nous ne les reverrons que le lendemain après midi.
Werner et moi restons pour garder la voiture.
Quelques dizaines de km plus loin, nous pêchons dans le Rio Maici mirim, encore une belle rivière avec un fort courant. Ensuite c’est le Maici grande, qu’il faut traverser avec la balsa que l’on tire à la main. Du pont, il ne reste que quelques traverses branlantes, le reste a été emporté par la montée des eaux à la saison des pluies. Il fait une chaleur d’enfer, heureusement nous avons une bonne réserve d’eau minérale.
Devant le pont qui enjambe le Rio Dos Marmelos, en plein village amérindien, notre voiture refuse d’aller plus loin. Impossible de réparer sur place, car le câble de la batterie est coupé à plusieurs endroits par les pierres sur la piste.
Uwe et Barbara repartent vers Humaita pour trouver quelqu’un qui puisse nous dépanner. Plus de 120km de piste défoncée dans la benne d’un camion, qui heureusement passait par là, les attendent. Nous ne les reverrons que le lendemain après midi.
Werner et moi restons pour garder la voiture.
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Les enfants et quelques adultes arrivent, et nous observent à distance, ils sont méfiants. Ils s’approchent peu à peu mais leur nature curieuse et amicale reprend rapidement le dessus. Les petits indios ne nous lâchent pas d’une semelle, et rient de nous entendre parler allemand. C’est au tour du chef de venir nous voir, il m’explique que la chasse et la pêche sont réservés aux indios, et interdits aux étrangers. Après mes explications, il s’en retourne rassuré. Le village compte 300 âmes, dont une centaine de malades de la malaria. Quelques semaines avant notre passage, ils ont eu des accrochages avec des Garimpéros, et il y a eu plusieurs blessés, d’où leur méfiance. Eliane a disparu dans le village.
Werner et moi allons observer, avec masque et tuba, les poissons dans le rio, toujours accompagnés d’enfants hilares.
De gros Cichla nagent au large. Près d’un pont écroulé, il y a des Crenicichla marmorata, des Satanoperca,, Geophagus, de très gros Sorubim, Leporinus , et autres Characides.
Un peu plus tard, de retour à la voiture quelques indios viennent nous voir. Ils ne doivent pas dépasser 1,50m pour les plus grands, leur but, faire du troc. Ils sont intéressés par les hameçons que je possède, et les échanger contre des bracelets et colliers en cuir martelé. Il est 17h00, et il nous faut penser à nous ravitailler, le dîner sera des plus simples, pain, eau tiède et bananes.
Nous sommes assis sur le pont qui surplombe la rivière, en compagnie d’une quinzaine d’amérindiens. La nuit tombe rapidement, avec un superbe coucher de soleil sur le rio. Les insectes, oiseaux et singent poussent des cris dans la forêt, qui nous entoure, c’est très beau et très impressionnant. Il n’y a presque pas de moustiques, ce sera l’une des rares fois.
Nous passerons une soirée inoubliable à palabrer avec ces gens en pleine forêt, avec la lune pour nous éclairer. Il a fallu une panne de voiture pour nous rapprocher d’eux, ils sont attentifs, du moins ils essaient de comprendre Je leur ai raconté notre voyage, dans tous ses détails.
Ils repartent tard dans la soirée, et nous allons nous coucher. Pendant la nuit, alors que l'on dormait dans le combi, nous avons été réveillés par des mouvement de notre voiture, en regardant au dehors avec nos lampes rien, personne aux alentours, on se recouche et ça recommence, là on gamberge, on se demande ce qu'il se passe et toujours rien au dehors, jusqu'au moment on on voit plusieurs cochons sortir de dessous la voiture et s'en aller tranquillement. Ils étaient venu fouiller pour voir si il y avait quelque chose à grignoter.
Lever 6h00 avec le soleil, la toilette dans le Rio est un vrai plaisir. L’eau est au moins à 28°C, j’en profite pour faire la lessive, ce qui provoque le rire des enfants et des femmes qui m'observent sur l’autre rive.
Les hommes reviennent avec une pêche abondante, Tucunaré(Cichla), Piranhas, Hoplias, Leporinus et de gros poissons chats. Ils sont intrigués par mon lancer léger, je leur montre comment s’en servir, cela les intéresses, et les amuses beaucoup.
La chaleur augmente rapidement, il fait 35°C à 10h00 du matin. Sous le pont, qui nous protège des ardeurs du soleil, nous observons les poissons toujours en compagnie des enfants, à qui nous faisons essayer masque et tuba. Cela se terminera par quelques tasses, dans l’hilarité générale.
Uwe et Barbara reviennent avec un mécanicien, qui en moins de deux heures (ce qui tient du miracle au Brésil), règle tous nos problèmes. Départ vers la fazenda Eduardo, où un bon repas, et des boissons fraîches nous remettent de nos émotions. Le reste de la journée se passe à pêcher aux alentours. rio dos Marmelossénace photoCarnegiella strigataCrenicichla reganiNannostomus equesAcaronia nassa
Werner et moi allons observer, avec masque et tuba, les poissons dans le rio, toujours accompagnés d’enfants hilares.
De gros Cichla nagent au large. Près d’un pont écroulé, il y a des Crenicichla marmorata, des Satanoperca,, Geophagus, de très gros Sorubim, Leporinus , et autres Characides.
Un peu plus tard, de retour à la voiture quelques indios viennent nous voir. Ils ne doivent pas dépasser 1,50m pour les plus grands, leur but, faire du troc. Ils sont intéressés par les hameçons que je possède, et les échanger contre des bracelets et colliers en cuir martelé. Il est 17h00, et il nous faut penser à nous ravitailler, le dîner sera des plus simples, pain, eau tiède et bananes.
Nous sommes assis sur le pont qui surplombe la rivière, en compagnie d’une quinzaine d’amérindiens. La nuit tombe rapidement, avec un superbe coucher de soleil sur le rio. Les insectes, oiseaux et singent poussent des cris dans la forêt, qui nous entoure, c’est très beau et très impressionnant. Il n’y a presque pas de moustiques, ce sera l’une des rares fois.
Nous passerons une soirée inoubliable à palabrer avec ces gens en pleine forêt, avec la lune pour nous éclairer. Il a fallu une panne de voiture pour nous rapprocher d’eux, ils sont attentifs, du moins ils essaient de comprendre Je leur ai raconté notre voyage, dans tous ses détails.
Ils repartent tard dans la soirée, et nous allons nous coucher. Pendant la nuit, alors que l'on dormait dans le combi, nous avons été réveillés par des mouvement de notre voiture, en regardant au dehors avec nos lampes rien, personne aux alentours, on se recouche et ça recommence, là on gamberge, on se demande ce qu'il se passe et toujours rien au dehors, jusqu'au moment on on voit plusieurs cochons sortir de dessous la voiture et s'en aller tranquillement. Ils étaient venu fouiller pour voir si il y avait quelque chose à grignoter.
Lever 6h00 avec le soleil, la toilette dans le Rio est un vrai plaisir. L’eau est au moins à 28°C, j’en profite pour faire la lessive, ce qui provoque le rire des enfants et des femmes qui m'observent sur l’autre rive.
Les hommes reviennent avec une pêche abondante, Tucunaré(Cichla), Piranhas, Hoplias, Leporinus et de gros poissons chats. Ils sont intrigués par mon lancer léger, je leur montre comment s’en servir, cela les intéresses, et les amuses beaucoup.
La chaleur augmente rapidement, il fait 35°C à 10h00 du matin. Sous le pont, qui nous protège des ardeurs du soleil, nous observons les poissons toujours en compagnie des enfants, à qui nous faisons essayer masque et tuba. Cela se terminera par quelques tasses, dans l’hilarité générale.
Uwe et Barbara reviennent avec un mécanicien, qui en moins de deux heures (ce qui tient du miracle au Brésil), règle tous nos problèmes. Départ vers la fazenda Eduardo, où un bon repas, et des boissons fraîches nous remettent de nos émotions. Le reste de la journée se passe à pêcher aux alentours. rio dos Marmelossénace photoCarnegiella strigataCrenicichla reganiNannostomus equesAcaronia nassa
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Modifié en dernier par Séva Antoine le 13 févr. 2023 08:37, modifié 1 fois.