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65 (2)Manioc.JPG
66 (2)la piste vers Apui.JPG
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Expediçao Rondônia, (bis)
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Enfin Apui et la civilisation, enfin presque ! l’hôtel Bahia semble abandonné depuis des décennies, mais c’est le seul. Luxe suprême il y a même une douche, j’en profite pour faire la lessive. Les changements d’eau sont faits rapidement, car il n’y a pas beaucoup de poissons. Presque tous ont été remis à l’eau après la séance photo, nous devons prendre le même itinéraire, pour le retour.
Le menu ne change pratiquement pas depuis le départ, bœuf, riz, manioc, haricots, le tout arrosé de bière ou de coca. Après le repas Uwe ainsi que Barbara vont se coucher, Werner et moi allons découvrir les beautés nocturnes de Apui. Cela se résume au seul lanchonete ouvert, et après quelques bières (pour tuer les microbes comme dit Werner) la fatigue nous terrasse, au lit !
Après une bonne nuit, et un petit déjeuner, dans un lanchonete à coté de l’hôtel, où nous sommes servis comme des rois par deux charmantes jeunes femmes, nous partons en direction du Rio Juma.
Le menu ne change pratiquement pas depuis le départ, bœuf, riz, manioc, haricots, le tout arrosé de bière ou de coca. Après le repas Uwe ainsi que Barbara vont se coucher, Werner et moi allons découvrir les beautés nocturnes de Apui. Cela se résume au seul lanchonete ouvert, et après quelques bières (pour tuer les microbes comme dit Werner) la fatigue nous terrasse, au lit !
Après une bonne nuit, et un petit déjeuner, dans un lanchonete à coté de l’hôtel, où nous sommes servis comme des rois par deux charmantes jeunes femmes, nous partons en direction du Rio Juma.
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Je lave nos vêtements qui en avaient bien besoin. J'emmène toujours un gros savon de Marseille qui me sert à faire la lessive, me laver le corps et les cheveux.
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Séva Antoine
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La cachoeira (rapides et chutes) Faredao n’est qu’à 25km. Nous découvrons un endroit magnifique. Encadré par une végétation luxuriante, le Rio Juma avec des chutes et des rapides d’une beauté incroyable. Il est difficile de traduire par des mots, l’exaltation ressentie. Nous nous mettons à l’eau, sa température avoisine les 28°C, PH.5,5°, dureté 0°, nous avons plusieurs mètres de visibilité, à peine troublée par les bulles d’air qui proviennent des chutes. Je me glisse entre les gros rochers, et là le spectacle continue. Des Crenicichla nains que je ne connais pas, promènent leur progéniture e à côté des trombes d’eau qui déferlent à gros bouillons.
Leur corps est mauve, les nageoires oranges, et une barre verte sous l'œil. La femelle arbore une zone blanche entourée de noir sur le tiers arrière de la dorsale. Nous capturons quelques exemplaires adultes pour la photo, et des jeunes pour ramener avec nous.
Outre les Crenicichla nains, d’autres tels C. acutirostris, C. johanna, des Aequidens promènent eux aussi leurs jeunes. De nombreux Loricariides de différentes espèces, des Apistogramma, Satanoperca, Geophagus, Leporinus, sans oublier les incontournables Piranhas, qui ne sont jamais très loin. Nous n’avons pas eu de problèmes avec eux, pourtant j’en ai aperçu des centaines, tout au long de ce voyage.
Le Juma a une population piscicole très importante et variée, hors de l’eau c’est tout aussi impressionnant. Des perroquets vert et jaune colonisent les grands arbres avoisinants, le bruit est infernal. Les papillons sont aussi de la partie, avec de nombreuses variétés de couleurs, les moustiques aussi malheureusement. Dès que nous sortons de l’eau ils nous assaillent, nous n’arrêtons pas de nous gratter comme les macaques perchés dans les arbres, non loin de là. Nous passons une journée entière à pêcher dans ce décor paradisiaque, ensuite la séance photo et la remise à l’eau des poissons que nous n’emmenons pas avec nous. Il est difficile de faire un tri tant les Genres et espèces sont colorés et intéressants, il faut garder de la place pour les biotopes suivants.
Nous quittons le Rio Juma avec regret, j’espère y revenir un jour.
La cachoeira suivante n’apportera rien de neuf, il est temps de rentrer faire des provisions pour le retour. Uwe prend la pose
Leur corps est mauve, les nageoires oranges, et une barre verte sous l'œil. La femelle arbore une zone blanche entourée de noir sur le tiers arrière de la dorsale. Nous capturons quelques exemplaires adultes pour la photo, et des jeunes pour ramener avec nous.
Outre les Crenicichla nains, d’autres tels C. acutirostris, C. johanna, des Aequidens promènent eux aussi leurs jeunes. De nombreux Loricariides de différentes espèces, des Apistogramma, Satanoperca, Geophagus, Leporinus, sans oublier les incontournables Piranhas, qui ne sont jamais très loin. Nous n’avons pas eu de problèmes avec eux, pourtant j’en ai aperçu des centaines, tout au long de ce voyage.
Le Juma a une population piscicole très importante et variée, hors de l’eau c’est tout aussi impressionnant. Des perroquets vert et jaune colonisent les grands arbres avoisinants, le bruit est infernal. Les papillons sont aussi de la partie, avec de nombreuses variétés de couleurs, les moustiques aussi malheureusement. Dès que nous sortons de l’eau ils nous assaillent, nous n’arrêtons pas de nous gratter comme les macaques perchés dans les arbres, non loin de là. Nous passons une journée entière à pêcher dans ce décor paradisiaque, ensuite la séance photo et la remise à l’eau des poissons que nous n’emmenons pas avec nous. Il est difficile de faire un tri tant les Genres et espèces sont colorés et intéressants, il faut garder de la place pour les biotopes suivants.
Nous quittons le Rio Juma avec regret, j’espère y revenir un jour.
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Séva Antoine
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elles arrivent tout à l'heure, là je vais au resto St Valentin oblige