C'était des diapos?
Tu faisais de magnifiques photos... composition cadrage lumières ect...
Expediçao Rondônia, (bis)
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Séva Antoine
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De retour à la fazenda à la nuit tombée, nous passons une soirée très animée avec des brésiliens d’origine allemande. Ils viennent de Rio Grande Do Sul et travaillent dans la selva (forêt).
La bière coule à flots, la pinga (rhum) aussi, l’ambiance monte et pour ceux qui connaissent Werner, ils savent de quoi je parle. Même Uwe se met de la partie, lui qui est toujours sobre comme un chameau. Il se risque même à faire quelques pas de danse pur amuser Eliane, que nous avons retrouvé à la fazenda.
Nous allons nous coucher dans des baraques en planches complètement délabrées, sans fenêtres, et je ne vous parle pas de l’odeur. Après une mauvaise nuit, passée à grelotter, et à me battre contre les moustiques, départ vers Apui à 300km de piste de chez Dom Eduardo.
Le maté avec Werner chez Eduardo notre"Hôtel" et sa salle de bain, le fût devant la porte, eau stagnante remplie de larves de moustiques
La bière coule à flots, la pinga (rhum) aussi, l’ambiance monte et pour ceux qui connaissent Werner, ils savent de quoi je parle. Même Uwe se met de la partie, lui qui est toujours sobre comme un chameau. Il se risque même à faire quelques pas de danse pur amuser Eliane, que nous avons retrouvé à la fazenda.
Nous allons nous coucher dans des baraques en planches complètement délabrées, sans fenêtres, et je ne vous parle pas de l’odeur. Après une mauvaise nuit, passée à grelotter, et à me battre contre les moustiques, départ vers Apui à 300km de piste de chez Dom Eduardo.
Le maté avec Werner chez Eduardo notre"Hôtel" et sa salle de bain, le fût devant la porte, eau stagnante remplie de larves de moustiques
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Séva Antoine
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C'était des diapos, on faisait de multiples photos du même sujet pour ne pas avoir de mauvaises surprise au développement, une autre époque. En moyenne 8o pellicules de 36 poses à chaque voyage. Beaucoup de déchets, appareil non tropicalisé, chaleur terrible, souvent plus de 40°C humidité importante mais nos "vieux" reflex canon, ont tenu le coup.
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Séva Antoine
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La toilette se fera dans un bidon rempli d'une eau déjà bien colonisée par les larves de moustiques et autres bestioles. Les toilettes par contre valent le détour, Elles sont faciles à trouver, il faut juste suivre l'odeur. Une baraque encore plus délabrée que les autres, une demi porte et un trou dans le plancher, comme elle est posée sur le bord d'une petite colline on peut observer par ce trou des porcs et des poules qui semblent attendre que quelque chose tombe. Dire que le jour précédent on nous a proposé des côtelettes de porc au menu.
Les Rios se succèdent, et la liste des poissons capturés est impressionnante, différentes espèces de Crenicichla, Geophagus, Satanoperca , Mesonauta, Apistogramma, Aequidens, Cichla, Dicrossus, etc.. sans compter divers Characidae, Loricariidae, Callichthydae, Gymnotidae, et j’en passe.
Les papillons sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus colorés, il y en a qui sont splendides. Nous voyons aussi des singes, des loutres, des tortues, de grands oiseaux pêcheurs, et des serpents. Dans l’eau, à moins d’un mètre de nous passe tranquillement un des serpents les plus dangereux, un serpent corail, malgré la chaleur un petit frisson me parcourt le dos.
Près de la fazenda Boom Successo, dans un petit Rio de gros Satanoperca lilith attirent notre attention. Nous posons les filets, et capturons un gros spécimen pour la photo souvenir.
Entre les arbres couchés dans le Rio, Uwe tombe nez à nez avec un caiman, il en sera quitte pour une grosse frayeur, le caiman aussi.
Au Rio Aripuana, une superbe rivière alternant les plages de sable fin et les zones rocheuses, nous sommes attaqués par des milliers de piums. Ce sont des petites mouches carnivores, qui à chaque morsure vous arrachent un petit morceau de peau, et une goutte de sang se forme à l’endroit de la morsure. Cette goutte de sang sèche très rapidement car les simulis sécrètent une salive qui accélère la coagulation. En quelques minutes nous sommes littéralement couverts de petites croûtes de sang séché. Ce n’est pas douloureux, mais très désagréable, et cela démange pendant plusieurs jours. Satanoperca lilith Dekeseria sp.
Les Rios se succèdent, et la liste des poissons capturés est impressionnante, différentes espèces de Crenicichla, Geophagus, Satanoperca , Mesonauta, Apistogramma, Aequidens, Cichla, Dicrossus, etc.. sans compter divers Characidae, Loricariidae, Callichthydae, Gymnotidae, et j’en passe.
Les papillons sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus colorés, il y en a qui sont splendides. Nous voyons aussi des singes, des loutres, des tortues, de grands oiseaux pêcheurs, et des serpents. Dans l’eau, à moins d’un mètre de nous passe tranquillement un des serpents les plus dangereux, un serpent corail, malgré la chaleur un petit frisson me parcourt le dos.
Près de la fazenda Boom Successo, dans un petit Rio de gros Satanoperca lilith attirent notre attention. Nous posons les filets, et capturons un gros spécimen pour la photo souvenir.
Entre les arbres couchés dans le Rio, Uwe tombe nez à nez avec un caiman, il en sera quitte pour une grosse frayeur, le caiman aussi.
Au Rio Aripuana, une superbe rivière alternant les plages de sable fin et les zones rocheuses, nous sommes attaqués par des milliers de piums. Ce sont des petites mouches carnivores, qui à chaque morsure vous arrachent un petit morceau de peau, et une goutte de sang se forme à l’endroit de la morsure. Cette goutte de sang sèche très rapidement car les simulis sécrètent une salive qui accélère la coagulation. En quelques minutes nous sommes littéralement couverts de petites croûtes de sang séché. Ce n’est pas douloureux, mais très désagréable, et cela démange pendant plusieurs jours. Satanoperca lilith Dekeseria sp.
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Séva Antoine
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merci pour vos messages, il est vrai que cette région du Brésil était encore très peu connue à l'époque et la forêt encore bien préservée. ce voyage était pour ma part, le plus intéressant de tous mes voyages, de plus mes amis étaient au top, bonne humeur complicité, entr'aide malgré les conditions parfois spartiates de ce périple. De sacrés souvenirs.
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Séva Antoine
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Malgré la chaleur nous passons des vêtements pour nous protéger. Il faut traverser le Rio par la balsa, ce que nous faisons dans la voiture, vitres fermées. Notre séjour au Rio Aripuana sera des plus brefs, le temps de tirer le filet et quelques incursions, avec masque et tuba. Dès la sortie de l’eau c’est l’hallali, les piums attaquent. Il faut partir au plus vite. Nous retrouvons la piste presque avec plaisir. Il reste une centaine de km à parcourir. Nous sommes couverts de poussière de latérite, tout est rouge dans la voiture, même les vêtements dans les sacs. Nous ressemblons aux caboclos, les métis qui parcourent la piste, sûrement à la recherche de leur identité.
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Séva Antoine
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Petite épicerie sur les rives du rio Aripuana, on pouvait surtout y acheter du poisson séché ou boucané, de la bière fraîche bien sur et quelques conserves. c'était aussi le point de départ du bac (balsa) pour traverser la rivière. Déjà les piums sont de sortie.
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Séva Antoine
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Les morsures de piums commencent à démanger terriblement au bout de quelques heures, c'est une vraie torture, cela enfle et une petite infection se déclare, un peu de fièvre aussi, il faut tamponner les boursouflures avec de l'alcool; Cela dure deux à trois jours.
Partout où nous faisons une halte, Les repas sont essentiellement composés de riz, manioc, haricots, viande ou poisson. Le petit déjeuner, café, riz, pain, oeufs frits. Le tout arrosé de coca ou de bière, nous évitons de boire de l'eau sauf si nous trouvons des bouteilles avec l'ouverture bien fermée.
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Partout où nous faisons une halte, Les repas sont essentiellement composés de riz, manioc, haricots, viande ou poisson. Le petit déjeuner, café, riz, pain, oeufs frits. Le tout arrosé de coca ou de bière, nous évitons de boire de l'eau sauf si nous trouvons des bouteilles avec l'ouverture bien fermée.
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