Expediçao Rondônia, (bis)
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Dans l’après midi, nous dépassons Porto Velho direction Cuiaba, et passons la nuit à Itapua Do Oeste. L’étape suivante est Ariquemes, où nous déposons nos bagages pour deux jours. De là nous roulons jusqu’à Alto Paraiso et le Rio Nathanaël, avec ses chutes ses rapides et ses plages, nous capturons en plus des espèces déjà aperçues, Potamotrygon sp, une raie d’eau douce dont il faut se méfier. Sa queue est munie d’un dard aiguisé comme un scalpel, qui peut provoquer de graves blessures.
Le rio Esquerdo est une petite rivière d’eau couleur thé, avec un lit composé de graviers rouges et avec un courant assez violent, en appui sur les arbres écroulés dans l’eau nous attrapons de jolis Peckoltia de couleur orangée, des Ancistrus sp, Corydoras et de gros poissons couteau. Le lendemain, direction le sud et le rio Jarù avec ses plages de sable noir, nous passons devant une scierie. La taille des troncs couchés est impressionnante. Après Téobroma nous voilà au rio Ji- Parana et plus avant le rio Soledade, pas le temps de pêcher car il faut atteindre le rio jarù. L’eau du Rio est trouble, à peine un mètre de visibilité, il faut sortir le filet et les captures sont nombreuses. Acestrorhynchus, Boulangerella, ces Characides prédateurs sont pris à chaque coup de filet, ainsi que des Satanoperca sp de toute beauté, dont nous capturons plusieurs femelles en incubation pour la photo souvenir.
Retour vers Ariquemes, la liste des poissons aperçus est impressionnante.. Nous allons manger dans un petit restaurant, le menu est toujours le même, mais ce soir nous avons droit à une soirée musicale. Un duo de guitaristes nous offre quelques moments de détente, au son de la musique traditionnelle brésilienne.
Le rio Esquerdo est une petite rivière d’eau couleur thé, avec un lit composé de graviers rouges et avec un courant assez violent, en appui sur les arbres écroulés dans l’eau nous attrapons de jolis Peckoltia de couleur orangée, des Ancistrus sp, Corydoras et de gros poissons couteau. Le lendemain, direction le sud et le rio Jarù avec ses plages de sable noir, nous passons devant une scierie. La taille des troncs couchés est impressionnante. Après Téobroma nous voilà au rio Ji- Parana et plus avant le rio Soledade, pas le temps de pêcher car il faut atteindre le rio jarù. L’eau du Rio est trouble, à peine un mètre de visibilité, il faut sortir le filet et les captures sont nombreuses. Acestrorhynchus, Boulangerella, ces Characides prédateurs sont pris à chaque coup de filet, ainsi que des Satanoperca sp de toute beauté, dont nous capturons plusieurs femelles en incubation pour la photo souvenir.
Retour vers Ariquemes, la liste des poissons aperçus est impressionnante.. Nous allons manger dans un petit restaurant, le menu est toujours le même, mais ce soir nous avons droit à une soirée musicale. Un duo de guitaristes nous offre quelques moments de détente, au son de la musique traditionnelle brésilienne.
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Séva Antoine
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Ce Satanoperca du Rio Jarù vient d'être décrit récemment, Satanoperca curupira.
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Séva Antoine
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Encore une journée sur la piste pour atteindre le Rio Maçangana. Nous devons traverser une région peuplée de chercheurs d’or, les garimpéros. Les gens du nous ont mis en garde car cela peut être très dangereux.
Nous faisons halte en plein camp. A la cabane qui sert de dépôt et de bar, nous buvons quelques bières avec le patron, un mastodonte, qui doit peser pas loin de deux cent kilos, colt à la ceinture et fusil à portée de main, juste derrière lui. On est jamais trop prudent dans ce monde où la vie d’un homme ne pèse pas lourd.
Il semble tout droit sorti d’un film de pirates. Il a plusieurs femmes qu’il nous montre avec fierté. Il nous montre aussi des topazes brutes et de la poudre d’or. Au loin l’on aperçoit les pompes qui rejettent l’eau à gros bouillons, et les hommes qui pataugent dans la boue. Les appareils photo sont bien sûr restés dans la voiture, nous n’avons pas envie d’avoir des ennuis.
Nous reprenons la piste, et il faut traverser une plantation de café pour atteindre notre but. Le propriétaire nous invite à déguster son café et nous laisse repartir avec regret, car sa propriété est complètement isolée, et cela fait des mois qu’il n’a vu âme qui vive.
Enfin le rio Maçangana, il y a de petites chutes et une retenue d’eau où nous pouvons nous détendre quelques instants avant de commencer à pêcher. Des plantes partout, la rivière n’est pas très profonde, l’eau est cristalline, le lit est composé de sable et de gravier fin très clair. Malheureusement pas beaucoup de Cichlides dans l’eau : quelques Crenicichlas pas très colorés, Apistogramma, Peckoltia sp, Rineloricaria, Cochliodon, Ancistrus, etc… Et de jolis Corydoras similis..
Nous faisons halte en plein camp. A la cabane qui sert de dépôt et de bar, nous buvons quelques bières avec le patron, un mastodonte, qui doit peser pas loin de deux cent kilos, colt à la ceinture et fusil à portée de main, juste derrière lui. On est jamais trop prudent dans ce monde où la vie d’un homme ne pèse pas lourd.
Il semble tout droit sorti d’un film de pirates. Il a plusieurs femmes qu’il nous montre avec fierté. Il nous montre aussi des topazes brutes et de la poudre d’or. Au loin l’on aperçoit les pompes qui rejettent l’eau à gros bouillons, et les hommes qui pataugent dans la boue. Les appareils photo sont bien sûr restés dans la voiture, nous n’avons pas envie d’avoir des ennuis.
Nous reprenons la piste, et il faut traverser une plantation de café pour atteindre notre but. Le propriétaire nous invite à déguster son café et nous laisse repartir avec regret, car sa propriété est complètement isolée, et cela fait des mois qu’il n’a vu âme qui vive.
Enfin le rio Maçangana, il y a de petites chutes et une retenue d’eau où nous pouvons nous détendre quelques instants avant de commencer à pêcher. Des plantes partout, la rivière n’est pas très profonde, l’eau est cristalline, le lit est composé de sable et de gravier fin très clair. Malheureusement pas beaucoup de Cichlides dans l’eau : quelques Crenicichlas pas très colorés, Apistogramma, Peckoltia sp, Rineloricaria, Cochliodon, Ancistrus, etc… Et de jolis Corydoras similis..
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