224 (2)Apistogramma resticulosa.JPG
225 (2)Loricaria sp..JPG
226 (2).JPG
227 (2)Loricariidae.JPG
228 (3)Ancistrus sp..JPG
229 (2) Represa do Samuel.JPG
Expediçao Rondônia, (bis)
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Le lendemain nous allons à la Represa Do Samuel, un lac de barrage hydroélectrique très important. Nous passons par une propriété moyennant quelques réals. L’accès à la berge est aisé, nous pouvons nous garer au bord de l’eau. La température de l’eau est de plus de 30°C, la visibilité est de plusieurs mètres, nous ne voyons pratiquement pas de poissons à part quelques rares Crenicichla du groupe saxatilis, quelques Satanoperca et Cichla sp.
Nous tirons le grand filet dans une retenue d’eau qui communique avec le lac, et dans le filet rien du tout, pas un poisson, il paraît que le lac est envahi par les piranhas.
Nous repartons alors en direction d’Ariquemes et au Rio Candeias, nous prenons la direction du Rio Preto, une rivière avec des rapides, des petites chutes avec des endroits assez dangereux. Une grande plage de sable blanc, une eau cristalline et beaucoup de poissons. Un pêcheur local nous montre ses prises, de gros Leporinus très colorés, Pacu, Myleus, etc.. Nous avons pêché toute la journée dans cet endroit paradisiaque, Crenicichlas regani, Biotodoma cf cupido. Satanoperca, Apistogramma, Geophagus proximus, nous avons essayé de capturer un serpent corail pour faire une photo, nous ne l’avons heureusement pas capturé. Le pêcheur nous invite à déguster les poissons qu’il a capturé, mais nous n’avons même pas pris le temps de manger, ce qui est devenu pour nous une habitude : après le petit déjeuner nous ne mangeons que quelques bananes et un peu d’eau minérale jusqu’au soir, où nous dînons avec appétit.
Nous tirons le grand filet dans une retenue d’eau qui communique avec le lac, et dans le filet rien du tout, pas un poisson, il paraît que le lac est envahi par les piranhas.
Nous repartons alors en direction d’Ariquemes et au Rio Candeias, nous prenons la direction du Rio Preto, une rivière avec des rapides, des petites chutes avec des endroits assez dangereux. Une grande plage de sable blanc, une eau cristalline et beaucoup de poissons. Un pêcheur local nous montre ses prises, de gros Leporinus très colorés, Pacu, Myleus, etc.. Nous avons pêché toute la journée dans cet endroit paradisiaque, Crenicichlas regani, Biotodoma cf cupido. Satanoperca, Apistogramma, Geophagus proximus, nous avons essayé de capturer un serpent corail pour faire une photo, nous ne l’avons heureusement pas capturé. Le pêcheur nous invite à déguster les poissons qu’il a capturé, mais nous n’avons même pas pris le temps de manger, ce qui est devenu pour nous une habitude : après le petit déjeuner nous ne mangeons que quelques bananes et un peu d’eau minérale jusqu’au soir, où nous dînons avec appétit.
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Séva Antoine
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Séva Antoine
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Le dernier jour nous sommes à la Cachoeira Toetonio pour louer un bateau et faire le tour des affluents du Rio Madeira, là nous n’avons rien trouvé d’intéressant..
Sur un banc de sable nous photographions un squelette de Hydropardus vulpinus d’une quarantaine de centimètres. Après la ballade en bateau, nous repartons sur le Rio Caracol pour essayer de trouver des alevins de C.marmorata, mais là pas de chance non plus. Retour à Porto Velho, où après un bon repas dans un restaurant, nous nous couchons alors rapidement car il faudra se lever tôt.
Le lendemain, lever à 4 heures du matin : Il faudra préparer nos affaires pour faire le voyage retour. Nous n’emmenons que le matériel de pêche et les affaires que nous avons sur le dos. Le reste est distribué sur place.
Sur un banc de sable nous photographions un squelette de Hydropardus vulpinus d’une quarantaine de centimètres. Après la ballade en bateau, nous repartons sur le Rio Caracol pour essayer de trouver des alevins de C.marmorata, mais là pas de chance non plus. Retour à Porto Velho, où après un bon repas dans un restaurant, nous nous couchons alors rapidement car il faudra se lever tôt.
Le lendemain, lever à 4 heures du matin : Il faudra préparer nos affaires pour faire le voyage retour. Nous n’emmenons que le matériel de pêche et les affaires que nous avons sur le dos. Le reste est distribué sur place.
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Séva Antoine
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Notre avion décolle à 9 heures du matin et nous avons 7 heures de vol jusqu’à Sao Paulo et ensuite encore 11 heures 50 de vol jusqu’à Francfort.
Ce voyage a été mené tambour battant, nous avons en trois semaines parcourus à peu près 4000 kilomètres dont une grande partie de pistes en latérite. Plongé et pêché dans plus d’une trentaine de rivières et retenues d’eau, où nous avons découvert plusieurs espèces inconnues.
L’Etat de Rondônia est une région superbe, avec des biotopes à vous couper le souffle, une flore et une faune des plus intéressantes, malgré la déforestation qui commence là aussi à faire des dégâts irréparables. Le sort des Amérindiens est malheureusement lié à celui de la forêt et sa population diminue au fur et à mesure que disparaît la forêt. Nos contacts avec eux se sont toujours bien passés.
La population de l’intérieur du pays, n’est pas du tout celle des grandes villes de l’est du Brésil. Les gens sont très accueillants et amicaux, malgré leur pauvreté et surtout ils sont solidaires les uns des autres. Nous avons pu nous en rendre compte à chaque fois que nous avions des problèmes sur la piste. Au revoir Rondônia !
Ate logo Brasil !
Ce voyage a été mené tambour battant, nous avons en trois semaines parcourus à peu près 4000 kilomètres dont une grande partie de pistes en latérite. Plongé et pêché dans plus d’une trentaine de rivières et retenues d’eau, où nous avons découvert plusieurs espèces inconnues.
L’Etat de Rondônia est une région superbe, avec des biotopes à vous couper le souffle, une flore et une faune des plus intéressantes, malgré la déforestation qui commence là aussi à faire des dégâts irréparables. Le sort des Amérindiens est malheureusement lié à celui de la forêt et sa population diminue au fur et à mesure que disparaît la forêt. Nos contacts avec eux se sont toujours bien passés.
La population de l’intérieur du pays, n’est pas du tout celle des grandes villes de l’est du Brésil. Les gens sont très accueillants et amicaux, malgré leur pauvreté et surtout ils sont solidaires les uns des autres. Nous avons pu nous en rendre compte à chaque fois que nous avions des problèmes sur la piste. Au revoir Rondônia !
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Stéphane AUDIGOU
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Quel magnifique reportage.
Merci beaucoup Antoine
Merci beaucoup Antoine